Gruau, côté hommes…

Ce nom là semble indissociablement lié à une maison. Dites Gruau, et l’on entend Dior. Prononcez le nom de cet illustrateur culte, né Renato Zavagli Ricciardelli delle Caminate, et ce sont les femmes fleurs viennent à l’esprit, ces parisiennes insouciantes au glamour doré sur tranche, icônes d’une féminité retrouvée au lendemain de la guerre. C’est d’ailleurs en pleine révolution New Look – selon le mot de la légendaire Carmel Snow- que Christian Dior confie à René Gruau l’illustration  du fuselage éblouissant du tailleur Bar.

Si ses femmes aux courbes vertigineuses, à l’œil brillant et au sourire éclatant sont devenues autant d’incarnations mythologiques de la Parisienne sous toutes ses facettes, on connaît moins son travail sur l’autre sphère de la mode : l’homme. Néo-dandies ou nouveaux Arsène Lupin, les messieurs de René Gruau ont fleurit pendant des décennies dans les revues spécialisées : la revue Adam (fondée en 1925 et fermée en 1973), les magazines Sir ou Club s’arrachent ses hommes plein de style… et d’esprit.

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